The shit tour

Publié le par Les Malaugenoux

Un titre sans doute un peu agressif mais qui s'explique ainsi (patience le singe hurleur a bien été identifié : voyez le bas de la page) : lorsque je séjournais chez des membres du club cyclo de Cleveland, j'avais eu droit, un dimanche matin, au traditionnel "shit tour" puisque un des responsables du club travaillait à la station d'épuration de la ville et en était tellement fier qu'il la faisait visiter comme s'il s'était agi d'un musée d'art contemporain.

C'est un peu la même chose dans mon cas, sauf qu'il s'agit d'"assainissement individuel":

 

Tout d'abord creuser l'argile et mettre les pierres (en granit dont l'argile est le produit de décomposition) de côté...

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 Avec celles-ci, bâtir un muret bétonné-armé pour empêcher que l'argile liquifiée ne vienne tout enfoncer...

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Lorsque tout est prêt, placer la fosse septique...

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  Et procéder aux divers raccordements...

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  Un drainage de l'immanquable source trouvée au fond (ici, c'est le paradis des sourciers, tu creuses n'importe où, tu trouves !)

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Le regard de sortie...

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Et sa buse de vidange triennale...

 

 

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Le raccordement au champ d'épandage...

 

.. en profitant de la tranchée pour la gaine du tuyau d'arrosage.

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Sans oublier les raccordements en amont...  

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L'eau d'arrosage, rassurons nous, n'a pas la même provenance. A côté du lavoir antique, rappelons-nous, j'ai bâti un réservoir supplémentaire qu'il faut maintenant recouvrir d'un solide couvercle :

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contre-champ :

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Détails de la dentelle :

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Reste plus qu'à couler le béton.

 

Bon, le singe hurleur maintenant : tout le monde aura sans doute reconnu ...

1- Des crottes de crapaud. Si ! Nous en avons été envahis cet été; il s'agit du crapaud le plus commun qui soit, le buffo buffo, plus gros que mon poing, d'où ces crottes assez volumineuses qui attestent de sa grande activité insectivore. Par temps de pluie, le plus ancien se fait toujours coincer sous la porte de la cave mais survit. Quand on le taquine trop, il éjecte d'impressionnantes quantités d'un liquide insipide et inodore comme du pipi de rossignol  (comme disait mon prof de latin à propos d'une rédaction médiocre)... qui pourrait bien être la fameuse "bave de crapaud" des traités de sorcellerie. Il faudra que je me renseigne.

2- Des oeufs de pigeon ramier, à moins qu'il ne s'agisse de tourterelles turques. Est-ce l'échelle que j'avais appuyée au pied du sapin, pourtant encore dix mètres plus bas que leur nid, ou mes deux tentatives vaines pour le trouver qui les a fait l'abandonner.

3- Un crâne de chat. Nettoyé à ce point-là, le crâne, sans dommage, cela ne pouvait être que par les asticots et les fourmis, et pendant longtemps. Peut-être notre premier mâle, Tigrou, qui avait cédé à l'appel des sirènes de la liberté.

4- Non, les hurlements, personne ne pouvait savoir. Moi-même, j'avais fini par me dire (ah la raison !) qu'il devait s'agir d'un chevreuil en rut. La solution nous a été donnée par notre voisine des Combeaux. La maison voisine de la sienne, restaurée avec une aide publique, avait été louée à loyer modéré à une petite famille qui avait à la fois un bébé et... un python. Lorsque les services sociaux ont exigé que le python soit vendu, le monsieur qui était une peu... fragile, l'est devenu complètement et s'est mis à hanter les bois tout autour, la nuit, en poussant des hurlements. Jusqu'à ce qu'on l'interne. Nous a raconté la voisine.

 

Je n'étais donc pas très loin de la vérité avec mon singe hurleur.

 

 

 

 

 

 

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