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au fil des jours - de temps en temps

Réchauffement climatique, ter

Publié le par Les Malaugenoux

Par moins 12, la source se met en rideau

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toute circulation se fige

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pour diffracter la faible lumière.

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Heureusement que le bon génie nucléaire, la centrale de Cruas Meysse et son petit nuage de vapeur, veille sur nous !

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Twenty twelve

Publié le par Les Malaugenoux

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Euh, sans les poubelles de tri, ni le Père Noël porteur de bûches :

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Odes à la chatte et à la poule

Publié le par Les Malaugenoux

Pour me faire pardonner de ceux et surtout celles que mes deux papiers sur la réalité de la condition animale a froissé(e)s, je vais rentrer dans le giron de la bien-pensance, façon calendrier des Postes,  avec ces deux odes à la poule et à la chatte, sans aucun jeu de mots.

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Notre plus vieille chatte, née dans le midi c'est à dire juste au sud du 45è parallèle, est la plus bavarde et la plus sociable. Elle miaule tant qu'on finit par la comprendre. Par exemple, lorsqu'elle rapporte une souris (parce que les chats tuent les souris, et en jouent pendant l'agonie, navré, j'ai pas plus politiquement correct), le miaulement n'est pas le même que lorsqu'elle réclame du lait (forcément, avec la souris entre les dents). C'était toujours elle à faire ses petits la première. Et à nous les faire sur les genoux. Sans doute parce qu'elle sentait bien que cela pouvait mal se passer. La dernière fois, nous avions dû beaucoup l'aider. La dernière fois, avant l'opération relatée ici. Elle avait cependant tenu à éloigner ses rejetons de nous quelques jours plus tard. En vain puisque bien sûr, si nous conservions deux portées de cinq chatons par chatte, nous en serions davantage envahis que de souris. Ce que voyant, la troisième chatte, troisième par l'âge, qui avait, elle, pris la précaution de cacher sa portée sous une palette soutenant plusieurs sacs de ciment et empêchant qu'on les atteigne, entrepris de compenser. Je veux dire qu'en voyant sa grand mère soudain privée de ses enfants, elle a commencé à lui apporter les siens, à l'endroit même d'où les premiers avaient disparu, sous le tronc de châtaignier qui sert de banc près de l'entrée. Mais chatte échaudée craint l'eau froide comme on sait. Aussi la grand mère déménagea aussitôt la portée ressuscitée vers une autre cachette, sous un rocher dans la montagne. Ce que voyant, la troisième chatte, soucieuse sans doute de notre affection autant que de celle de sa parente, se mit en tête de les rapporter sous le châtaignier. Nous avons alors assisté à cet étrange manège de deux chattes emportant et remportant les mêmes chatons, et se croisant en route comme si rien n'était. C'était l'ode à la chatte solidaire et généreuse.

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Notre plus vieille poule, vous savez, celle qui a permis le retour du soleil le solstice dernier, est une battante, une survivante. Dès sa naturalisation dans la Principauté (elle est née chez nos voisins de la Confédération des États du Sud) elle se faisait remarquer. C'était la plus culottée. Ah, ces gens du sud ! Elle accourait toujours la première pour examiner ce que nous apportions à manger. C'était toujours la première à picorer le blé et pourtant. Et pourtant elle souffrait d'un handicap, la partie supérieure de son bec était plus court que l'inférieur. Nous l'avons baptisée la Prognathe. Picorer le grain lui demandait une extraordinaire adaptation. L'hiver suivant, notre poulailler subissait le massacre relaté ici.

Ce fut presque un génocide. Que dit la loi en matière ? (puisque nos députés jouent aux historiens). La Prognathe, je l'ai retrouvée cachée dans les framboisiers et lorsque j'ai plongé la main pour la saisir, ma main est entièrement entrée dans son dos. La blessure était béante, sur plus de dix centimètres. Et pourtant elle a survécu. Nous l'avons rebaptisée La Survivante. Quelques semaines après pourtant, sans doute le choc émotionnel, elle se mit à développer un goître qui lui déforma complètement le visage (voyez, moi aussi, je me laisse aller à prendre les bêtes pour des êtres humains). Nous aurions dû la sacrifier à ce moment-là mais le soleil était déjà revenu et nous avons cru en elle, même en la rebaptisant La Goîtreuse. Et de fait le goître finit par se résorber et la poule à mériter plus encore son surnom de survivante. Nous l'avons donc conservée bien après qu'elle eut cessé de pondre et malgré le blé qu'elle nous coûtait. C'était l'ode à la poule résistante et onéreuse.

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Nooooon mais !

Publié le par Les Malaugenoux

à M. le Directeur Commercial Régional d’EDF

EDF Service Clients - TSA 62222

69937 LYON CEDEX

 

OBJET : votre courrier de menace du 3 novembre, reçu ce jour même.

Vos références : YW06 - N.

Montpoulet le 8 novembre 2011,

  

Madame, Monsieur,

         Vous voudriez me jeter dans les bras de vos concurrents que vous ne vous y prendriez pas autrement.

         Ou alors c’est vraiment le bazar chez vous.

 Je résume :

Lors du relevé préalable à la facture d’octobre, on s’aperçoit que le compteur de mon domicile ne marche pas.

Le 4 octobre 2011, un technicien d’ERDF vient le changer et mon compte sur le site edf.fr affiche une facture négative.

Le 26 octobre un courrier d’ERDF daté du 19, parfaitement courtois je le reconnais, m’informe que, sans aucun autre élément de réflexion que ma consommation de l’année précédente, on estime celle de cette année à 3634 kWh, MAIS que j’ai « 15 jours ouvrés à réception du courrier » (soit en gros jusqu’au 15 novembre, dans une semaine !) pour « contester notre évaluation auprès de votre fournisseur ».

Le 29 octobre je conteste donc, documents à l’appui (achat d’un poêle cheminée alors que l’année précédente le chauffage était entièrement électrique), à la même adresse qu’en-tête de la présente.

 Le même jour, un courrier d’EDF, daté du 21 octobre (deux jours après celui d’ERDF), mais provenant du Havre, me prie de trouver une « facture relative à votre redressement » dont je prends note en jugeant qu’elle serait rectifiée au vu de ma contestation, même après prélèvement comme c’est le cas pour toutes mes factures depuis plusieurs décennies, mais qui ne comporte AUCUNE DATE LIMITE ni AUCUN AUTRE MODE DE PAIEMENT particulier.

 Aujourd’hui, soit à peine 8 jours ouvrés après réception de la facture contestée, votre dernier courrier me menace sans ambages de coupure à mes frais et, vous le comprenez aisément, me pousse à vous répondre que je possède un groupe électrogène de 5 kW qui me permettra de tenir le coup jusqu’à ce que je fasse mon choix parmi vos concurrents, dussiez-vous vous entêter à me traiter comme l’« usager » méprisable que je ne suis plus et non pas comme le « client » respectable que je suis devenu grâce aux accords européens.

 J’attire également votre attention que ces deux derniers courriers m’invitent, manifestement sans que quiconque ne se soit soucié de la pertinence de cette invitation, à consulter mon compte sur edf.fr. Je viens encore de le faire et j’ai encore constaté qu’il ne mentionne strictement rien de cette facture importune.

      Je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations respectueuses quoique courroucées.

 

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Montpoulet paradis fiscal

Publié le par Les Malaugenoux

 

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  Cela fait longtemps qu’on nous le demande. Le seul terme de "Principauté" évoque aussitôt chez certains la perspective de gruger le fisc et d’éviter de contribuer au bien public, ce qui, comme on le sait maintenant bien mieux qu’avant, consiste à payer des intérêts aux banques dont nos gouvernements successifs, par leurs largesses tous azimuts, se sont rendus les débiteurs.

Alors nous acceptons. Nous, Bernard 1er Prince-Evêque de Montpoulet, Messycle de l’Église des Cataphotes Resplendissants, décidons de rémunérer les sommes qui nous seraient confiées à l’indice M (comme Madoff) + 10 par semaine. C'est-à-dire que pour 1000 Euros que l’épargnant nous remettrait, nous lui retournerions, dès la semaine suivante, le temps de vérifier que son chèque n’est pas en bois, du bois nous en avons déjà beaucoup, la somme de 1200 unités de monnaie du pape (UMP), en espèces.

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Chevaux et champignons

Publié le par Les Malaugenoux

Ce superbe été indien nous aura donc amené :

1- Ces drôles de fous caracolant sur leurs drôles de bicyclettes à pattes :

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qu'il ne suffit pas d'abreuver d'huile de rouage,

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qui nécessitent caresses,

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 encadrement électrique,

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et qui, lorsqu'elles repartent,

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vous laissent plein de petits cadeaux...

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dont le potager est friand.

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2-à nous baigner en octobre dans une eau à 22° et...

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3- à emmener de paisibles retraités,

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amateurs de grands espaces

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(il s'agit bien là, vu du Palais Principal,  de ce qui nous a coûté le plus cher, la... vue sur le Vercors, les Alpes et par temps TRÈS clair, sur Doulikhel, le col entre Katmandou et la frontière chinoise)

...à la chasse

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aux bolets, cèpes, chanterelles et girolles

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Réparation, réhabilitation ou transmutation ?

Publié le par Les Malaugenoux

Un ami graphiste a résumé d'une juxtaposition précise ce qu'il est advenu de Montpoulet en quelques années :

Users gillesbaron Montage Avril 99

(les deux photos  sont prises exactement du même endroit, dans la même direction et à la même hauteur. On remarquera ce qui n'a pas bougé : le "bournay" ou fenestron au-dessus de Bernard à gauche et à droite à côté de l'horloge. Et puis les murs autour, le peu qu'il y avait, mais c'est tout.)

Et voilà d'ailleurs quelques autres clichés que Gilles Baron, merci à lui, avait faits en 1999 :

Montpoulet Avril 99 02

(la première "mule japonaise" pour sortir les pierres... )

                              Montpoulet Avril 99 03

(...que Pierre et Françoise dégageaient de la ruine)

Montpoulet Avril 99 07

(la première voiture qu'on ait descendue... sans pouvoir la remonter. Les premiers échaffaudages...)

 


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Nos chattes, un exemple de dignité humaine.

Publié le par Les Malaugenoux

(Les âmes sensibles n’iront pas jusqu’aux images et ne feront que lire ce qui suit, c'est-à-dire sans doute un manifeste politique, rien moins ;-D)

Elles avaient été opérées la veille, par un ami cycliste incidemment vétérinaire, sur la table de la cuisine, instruments stérilisés à l’eau de vie de poire (la meilleure), l’une, Patchouk, d’une ovariectomie, et l’autre, Pataki, d’une ovaro-hystérectomie, bref stérilisées après rasage, incision de la peau, découpage des abdominaux, extraction des boyaux et j’en passe. Elles avaient récupéré toute la nuit dans la salle de bain, comme des zombies, en proie à toutes les hallucinations (le copain précise que l’anesthésique vaut à sa profession d’être cambriolée, tant l’effet hallucinogène est goûté par les spécialistes). Nous étions allés vérifier que tout allait bien, avions abondamment commenté qu’elles aient, dans leur chambre de réveil improvisée mais dûment carrelée, interverti les cartons qui leur servaient de lits médicalisés et Françoise avait décidé qu’il fallait, maintenant que la salle de bain sentait le fauve, les installer au salon. Mais dès qu’elles ont vu la lumière, dès que leurs rétines ont imprimé le vert de la forêt, dès que leurs tympans ont capté le chant du coq, dès qu’elles ont compris que la liberté ne tenait qu’à une vitre, nos vaillantes chattes ont voulu sortir.

Pas question d’appeler le 115 ou le 911, pas question de gémir et d’emmerder le monde avec ses états d’âme, pas question de demander une dose de morphine ou une péridurale, pas question de se faire offrir une cure thermale par la sécu, suivie de huit jours d’arrêt maladie parce que « c’est bien connu la cure ça fatigue », ou de se faire prescrire une pile de sédatifs par le premier médecin vénal venu, pas question d’aller pleurer chez Brigitte Bardot, le MRAP ou les spécistes, pas question de réunir toute la famille bêlante à son chevet, pas question de réclamer un seul millionième de placebo dilué… non, juste aller d’un pas hésitant se terrer dans un trou et attendre que la douleur passe, mordre dans la pipe sans laisser une seule plainte s’échapper…

mourir s’il le faut mais rester digne.

2011-Hysterectomie-8892.JPG       après rasage                                 

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          incision de la peau, découpage des abdominaux

 

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extraction des boyaux et j’en passe    

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    en proie à toutes les hallucinations    

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Hen party at Montpoulet

Publié le par Les Malaugenoux

(Jeu de mots pour bilingues : "hen party" = "enterrement de vie de jeune fille" mais littéralement "fête de poules")

 

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 .

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 La future mariée, c'est évidemment celle à la jarretière (Honni soit qui mal y pense, etc. Voilà un autre ordre de chevalerie qui siérait bien à Montpoulet, voir ci-dessous): Céline    

 

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(extrait de Wikipédia) Le nobilissime ordre de la Jarretière (Most Noble Order of the Garter) est le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques, fondé en 1348, en pleine guerre de Cent Ans, par le roi Édouard III.

Selon la légende, la création de cet ordre aurait été décidée par le roi Édouard III lors d'un bal à Calais, où il dansait avec sa maîtresse, la comtesse de Salisbury[1]. Celle-ci ayant, en dansant, fait tomber sa jarretière, le roi, galamment, la ramassa sous les quolibets des danseurs, la mit à son genou et coupa court aux railleries par ces mots : « Messieurs, honni soit qui mal y pense. Ceux qui rient maintenant seront très honorés d'en porter une semblable, car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs eux-mêmes le chercheront avec empressement. »

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Poules polies et poissons empoisonnés

Publié le par Les Malaugenoux

Chaque fois que je lâche les poules, nous entrons elles et moi en compétition alimentaire. Notre Nonce Apostolique, incidemment Garde des seaux marmites et casseroles, étant absente, je dois veiller moi-même à mon alimentation. Et je vise au plus rapide, au plus simple et au plus proche. Exactement comme les poules.

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Par exemple, elles raffolent des vers de terre. Elles les aiment tellement qu’elles sont prêtes à prendre tous les risques. Oui, le ver de terre est aux poules ce que le haschich est aux assassins (de l’arabe haschischin), c'est-à-dire que cela leur fait perdre toute conscience du danger. Lorsque je terrasse avec la pelleteuse, elles se glissent sous le godet avant même qu’il soit sorti de terre, et lorsque je veux avancer je dois prendre garde qu’aucune poule ne se soit déjà postée sous une chenille. Et ce n’est pas qu’elles confondraient chenille et chenillette… Cette association pelleteuse-terrassement- ver de terre est tellement inscrite en l’intellect de nos gallinacés qu’il suffit que je mette en marche le moteur de la première pour que les seconds accourent, suivent, ou précédent l’engin. Bon, heureusement, les vers de terre ne m’intéressent pas. Leur goût est très décevant. C’est celui de la terre et je n’ai pas la patience de mitonner des sauces.

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Les poules raffolent des fourmis. Moi de leurs œufs. J’en ai trouvé une fois des milliers entre deux tôles ondulées oubliées entre lesquelles elles avaient établi leurs quartiers. J’ai collecté l’oothèque, en ai sorti quelques aiguilles de pin et mis le tout dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Cela avait exactement le goût, en plus discret, en plus subtil, en plus délicat, des œufs de poule ! Il s’agit donc en la matière de leur laisser les pondeuses et de conserver leur ponte.faune-pouletmontoiseN0779.jpg

Non, là où je ne dois rien leur laisser, c’est quand elles prétendent s’attaquer aux nombrils de Vénus. Non pas que la déesse en ait eu plusieurs ; je parle des plantes sauvages que le dictionnaire appelle « succulentes » et la prétendue sagesse populaire « grasses ». Ces plantes ressemblent à des nombrils. Mais les poules raffolent de la verdure, on le sait peu. De vraies herbivores. Qui passent donc allègrement d’un steak de ver à une salade verte. Heureusement que celles-là poussent essentiellement sur les murs en pierre et ma taille me permet de les brouter (brouter des nombrils, ah !) plus facilement que mes concurrentes qui, trés polies, me laissent faire.

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Et, rien qu’avec les vers, les vermisseaux, les vermicules, la verdure et l’avènement du printemps, les poules me couvrent d'oeufs.

Voilà pour la première partie du titre. La deuxième est plus sérieuse.

J’ai tué tous les poissons du lavoir. Bien involontairement. En installant une terrasse, une sorte de « deck » en cœur imputrescible de sapin Douglas que j’abats, débarde et débite moi-même, voyez l’allitération. Du bois rouge. Pour ajuster, je rabote et c’est cela qui a tué les poissons. Je veux dire que les copeaux et la sciure sont tombés dans le bassin. Une sciure tout ce qu’il y a de plus naturel, un bois qui n’a connu ni l’engrais, ni le pesticide, ni le fongicide, ni l’insecticide. C’était oublier que la nature est, souvent, tout aussi toxique que les produits chimiques et qui proviennent tous de la nature. La sciure de bois tue les poissons, c’est comme cela, je l’ai appris à mes dépens. Et par « dépens », j’entends cette confusion totale entre naturel, chimique, sain et toxique.  

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